Au cours de la dermatite atopique (DA), l’altération de la qualité de vie apparaît dans toutes les dimensions de la vie du patient, comme le bien-être physique et émotionnel.[1]
Le fardeau de la maladie peut être très lourd à porter. En effet, même si la maladie est contrôlée grâce au traitement et que les symptômes cutanés ont disparu, la qualité de vie ne s’améliorera pas forcément.[2]
La perspective d’avoir une maladie inflammatoire chronique, incurable et imprévisible est fondamentalement anxiogène pour le patient.[2,3]
Du côté du corps médical, le mot « eczéma» est souvent sous-estimé. L’Association Française de l’Eczéma alerte également sur une attente trop longue du diagnostic et un manque de soutien de la communauté médicale.[4] De plus, la discordance de discours entre les soignants rend la prise en charge difficile.[5]
Isolé, le patient tente souvent de se prendre en charge lui-même, en testant à ses frais toutes sortes de thérapies alternatives.[4]
Ce concept met en avant l’aspect multi-dimensionnel d’une maladie :