Complexité de la décision thérapeutique pour les patients atteints de CHC

Limites de la classification BCLC

La classification BCLC, souvent mise en avant dans les recommandations internationales, n’est cependant pas dénuée d’imperfections. La mise en application de la classification ne peut répondre à toutes les situations en particulier. En situation palliative, par exemple, les classes B et C regroupent des malades et des tumeurs de pronostics différents parfois difficiles à positionner. Autre exemple, certains CHC qui sont au-delà des critères de Milan à la transplantation peuvent bénéficier d’une greffe, moyennant une décision partagée à prendre en accord avec l’équipe de greffe^[3].

Leviers de la décision thérapeutique dans le CHC

1.La décision thérapeutique est fondée au début de la prise en charge sur une évaluation multiparamétrique. Il importe qu’elle soit aussi revue en fonction de l’évolution des patients, qui peut se montrer très hétérogène dans le CHC et donner lieu à des recommandations correspondant à des stades de sévérité supérieurs ou inférieurs à celui du patient, même lorsque ces stades ne sont pas formellement atteints d’un point de vue clinique^[3,4].

2.Quelle que soit la situation, la personnalisation des décisions implique leur discussion en RCP spécialisée en la présence de chaque spécialité concernée pour pallier l’absence d’un d’algorithme qui puisse prendre en compte de façon exhaustive chaque cas^[4].