Une prise en charge optimale d’une maladie inflammatoire chronique intestinale (MICI) repose aujourd’hui sur un diagnostic précoce, un traitement efficace et une surveillance régulière des patients. L’échographie intestinale répond parfaitement à ces besoins et s’intègre de plus en plus dans la surveillance des patients MICI comme un marqueur non invasif, simple, rapidement informatif et bien accepté des patients[2]. En particulier, il est admis qu’une simple surveillance clinique n’est plus adaptée chez nos patients puisque la rémission clinique n’est pas toujours synonyme d’une rémission tissulaire. En détectant une inflammation persistante et mal contrôlée, l’échographie apporte une information capitale, car elle permet d’adapter le traitement du patient et tenter d’éviter la survenue de complications intestinales irréversibles. Simple d’utilisation, elle devrait trouver une place de plus en plus importante dans notre stratégie de surveillance ces prochaines années.
Dr Gérard Le Dreau | Lorient, Dr Mathurin Flamant | Nantes, Dr Catherine Le Berre | Nantes